La marque premium de PSA vient tout juste de commercialiser le DS7 Crossback, le premier modèle mis au point depuis son émancipation, en 2014. Elle va ensuite enchaîner avec une présentation par an. Dans quelques semaines, elle lèvera le voile sur le petit SUV DS3 Crossback.
DS est donc en pleine période de transition, le DS7 cohabitant pour l'instant dans les concessions avec les vieux modèles de l'ère Citroën. Mais la marque va rapidement faire le ménage. En effet, elle a prévu d'arrêter la production des DS4 et DS5 en mai.
La compacte est assemblée à Mulhouse tandis que l'ancien porte-drapeau de DS sort des chaînes de Sochaux. Pour ces deux sites français, ce ne sera pas une grande perte, les ventes de ces véhicules étant devenues anecdotiques. Cela ne se verra même pas à Sochaux, l'usine tournant à plein régime pour faire face au carton du Peugeot 3008. Elle doit atteindre d'ailleurs un record de production en 2018.
Les DS4 et DS5 n'ont jamais vraiment réussi à trouver leur public. Modèle "vraiment" inédit, alors que la DS4 était proche de la C4, la DS5 était trop inclassable. Elle a néanmoins eu le mérite d'oser, un peu la fameuse exception culturelle française appliquée à l'automobile. Pour la DS4, c'était presque perdu d'avance, avec un aspect pratique sacrifié et une planche de bord partagée avec un modèle populaire. La DS5 sera classée sans suite, la DS4 devrait avoir une descendance dans quelques années, sous une forme plus conventionnelle pour mieux affronter les Classe A et A3.
De l'ancienne époque, il va subsister encore quelques années la DS3 (et sa variante découvrable), bien que ce soit la plus vieille des DS. Sa gamme va néanmoins être simplifiée.
J'airais vraiment aimé une DS5 sauce Citroën, ce qu'elle était au départ
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